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"Même si, parmi les milliers d'étoiles de la galaxie, certaines planètes sont susceptibles de porter la vie, même si, sur une de ces planètes habitables, il existe une forme de vie intelligente, il restera encore des millions de mondes inhabités à découvrir. La question "Pourrons-nous continuer longtemps à écrire des épisodes de Star Trek ?", n'a donc aucun sens."
“Gene” Eugene Wesley Roddenberry était le créateur et le producteur de Star Trek
Biographie[]
Sa mère s’appelait Carolyn Goleman, une fille du coin. Son père Eugene Roddenberry était lui natif de Géorgie et un vétéran de la première Guerre Mondiale. Avant ses 2 ans, toute la famille déménage pour Los Angeles où son père devint policier, job qu’il tiendra 20 années durant. Gene grandit ainsi à Los Angeles, fréquenta la Franklin High School où il fut membre d’un groupe de débat et jouait aussi de la guitare dans le groupe familial. Dans les années 30, ce qui fortifia l’imagination de ce jeune garçon fut sans doute les romans pulp (livres bon marchés, souvent des récits policiers ou de SF) qu’il dévorait avidement, ne loupant aucune adaptation radio de ses héros favoris, tel que Lone Ranger, The Shadow, The Green Hornet, I Love Mystery... L’imaginaire de Gene se nourrissait ainsi de la culture pulp de son époque.
C’est au collège, que son intérêt pour l’écriture fut encouragée par son professeur d’anglais Mlle Virginia Church, elle-même écrivain et dramaturge. Au Los Angeles City College, Gene entama des études pour devenir policier, puis en cours de route s’intéresse à l’ingénierie aéronautique. Durant cette période, il apprend le pilotage d’avion. C’est en septembre 1940 qu’il obtient son brevet de pilote, un mois après son 19ème anniversaire. Sentant la guerre imminente, lui et plusieurs de ses amis s’engagèrent dans le corps de l’armée de l’air en juillet 1941, mais Gene fut obligé de continuer sa vie en civil jusqu’à la triste et célèbre attaque japonaise sur Pearl Harbor, le 7 décembre 1941. Il fut alors appelé sous les drapeaux.
Les années de guerre[]
Envoyé à Kelly Field au Texas, Gene suivit un entraînement de pilote bombardier et fut nommé second lieutenant en 1942. Il se maria avec sa fiancée du collège Eillen Rexcoat, après une courte lune de miel. Assigné dans le sud pacifique à Guadalcanal, à bord d’un bombardier B17, Gene exécuta près de 100 missions de combats, entre autres, contre les forteresses ennemies à Bougainville et participa à l’invasion de Munda. Il fut décoré de la Distinguished Flying Cross et de la Air Medal, puis fut également promu capitaine avec son propre avion et équipage. En dehors des combats, Gene écrivait toujours des histoires qu’il vendait aux magazines d’aviations, et plus tard de la poésie, dont l’une fut publiée dans le prestigieux New York Times.
Les années pilote de ligne[]
A la fin de la guerre, il rejoint la Pan American World Airways en tant que co-pilote effectuant la liaison au-dessus de l’Atlantique vers l’Afrique du sud et le trajet Karachi-New York. Durant ce temps, il poursuit ses études de littérature à l’université de Columbia.
En 1947, sur le chemin de Calcutta, son Lockheed Constellation perd deux moteurs et s’écrase de nuit dans le désert Syrien. En tant qu’officier survivant, Gene supervise la scène du crash : Il envoie alors 2 Anglais nager à travers la rivière de l’Euphrate en quête d’une source de lumière ; pendant ce temps, il parlemente avec les nomades venus piller les morts. Les Anglais atteignirent un avant poste militaire Syrien, qui dépêchèrent ainsi un petit avion pour enquêter. Gene retourna avec cet avion à l’avant-poste et envoya lui-même le message de détresse à la Pan Am, qui affréta un avion plus gros pour les secours. En dépit de ses deux côtes cassées, Gene participera activement au sauvetage. Plus tard il reçut la Civil Aeronautics Commendation pour ses actes précédants et suivants le crash.
C’est sans doute cette expérience face à la mort qui va bouleverser la vie de Gene. Dans un premier temps, comme une affirmation à la vie, il met enceinte Eillen de leur premier enfant : Darleen Anita (morte en 1995 ndlr). Ensuite de par sa nature pugnace, son besoin de voir plus loin, sa curiosité intellectuelle sans cesse croissante, Gene renoue plus activement avec l’écriture, qui le conduit à de menus travaux pour diverses écoles.
La fin des années 40 voit le développement et l’essor de la télévision, laissé en berne au début de la guerre. Gene visionnaire pense alors que ce média est l’avenir et qu’il aura besoin de nouveaux écrivains. Il quitte la Pan Am en 1948. Lui et sa petite famille déménagent alors pour la Californie où Gene pense naïvement y trouver un job comme scénariste de télévision. Malheureusement, il se trompe. A cette époque peu de programmes de télévision étaient produits à Hollywood et il n’y avait pas de place pour les écrivains néophytes.
Les années LAPD[]
Après un brève passage comme vendeur dans un compagnie de manufacture de caméras, Gene rejoint le département de police de Los Angeles (LAPD) en 1949. Sa décision lui était naturelle : son jeune frère Bob y était entré après la fin de la guerre, beaucoup de ses amis de collège s’y trouvaient. En un mot, Gene y avait beaucoup d’appui, dont l’ancien sergent de son père : Bill Parker qui fut entre temps promu député chef. Ce dernier assigna Gene au service presse, service qui contribua beaucoup à faire du LAPD une force de police exemplaire pour l’opinion publique.
Les deux hommes étaient pourtant totalement opposés. Bill Parker était petit, politiquement conservateur, dévot catholique et un chef de police "impérial". Gene, lui était grand, beau garçon, démocrate modéré et avait rejeté le dieu catholique depuis sa plus tendre enfance. Bien que différents sur le plan philosophiques et théologiques, les deux hommes vont bien s’entendre. Un respect fort pour l’intelligence d’esprit de l'autre et leur désir mutuel de voir les services de police comme une profession reconnue, les ont réunis sur le plan intellectuel. Parker avait deux manières d’influencer l’opinion publique. L’une était ses discours (pour l’essentiel écrits par Gene Roddenberry) qu’il donnait dans n’importe quel lieu, et l’autre était un programme de télévision soutenu avec vigueur par le LAPD : DRAGNET.
Dragnet était à l’origine un programme radio qui arriva en 1951 à la télévision. Puisant ses histoires dans les "archives du LAPD", Dragnet devient très vite un outil de propagande hebdomadaire qui vantait le professionnalisme des forces de l’ordre. Bien que non crédité au générique de cette série policière à succès, Gene y aurait participé à titre non officiel. Jack Webb, producteur et star du show, était sans cesse à la recherche d’histoires et d’idées nouvelles. Gene sauta sur l’occasion. Bien que manquant d’expérience dans la rue, il marchanda avec dextérité celle des autres flics du pavé et des détectives qui ne pouvaient pas écrire. Il posait leur histoire sur un script d’une page et la vendait à Webb. Gene et sa source se partageaient alors le pactole de 100 $ offert à l’issue de l’affaire, une somme intéressante pour un policier qui ne touchait que 400 $ par mois à l’époque ! Mais Gene en voulait plus. Ce qu’il voulait, c’était écrire des scénarios. Il apprit donc par lui-même les ficelles du métier. Empruntant les scripts de la série, il regardait, décortiquait l’épisode correspondant durant son passage télévisé. De cette manière, il apprit la terminologie de l’écriture en télévision. Parfois il coupait carrément le son du téléviseur et développait ainsi son propre sens du dialogue et du timing. Tandis qu’il travaillait toujours à plein temps au LAPD, Gene continuait chez lui à écrire activement des scénarios, des idées de programmes qui comme la plupart des scénaristes débutants ne rencontrèrent pas de succès. Mais il persévéra, sachant combien la chance appartient à ceux qui sont bien préparés.
Les années scénariste free-lance[]
En 1953, la télévision connut une grande expansion et beaucoup de programmes nouveaux furent sollicités. Gene envoya des lettres d’intentions et de traitements aux producteurs à travers la ville. Mais ce qui fit finalement tourner la chance pour lui, fut une requête de son chef, le capitaine Stanley Sheldon pour qu’il devienne le conseiller technique d’une nouvelle série policière : Mr DISTRICT ATTORNEY. Gene lut un nombre conséquent de scripts et fit part de ses observations à l’équipe de production : "Je peux écrire des scripts aussi bon que ça". Il fut alors invité à en écrire un ! En octobre 1953, Gene envoie son histoire aux producteurs qui adorent et la lui achètent. Ce fut là, la première vente officielle du père de STAR TREK. Bien que le LAPD lui ait donné la permission de travailler en dehors du service, Gene écrit ses premiers travaux sous le pseudo de Robert Wesley, en partie pour cacher son succès du moment. Sa première année, il vend 3 scripts complets et empoche 2100 $ ! Mais il ne va pas pour autant négliger ses devoirs envers le LAPD. En février 1954, qui marque sa cinquième année de service, il passe le difficile examen pour devenir sergent, qu’il réussit avec succès, poursuivant de concert son rôle de conseiller sur Mr District Attorney, l’écriture de scénarios, ses devoirs policiers et des lectures au Los Angeles State College. En 1956, Gene écrit aussi son premier récit de SF : The secret weapon of 117 qui sera diffusé dans l’anthologie "Chevron hall of stars".
En 1957, Gene Roddenberry réalise qu’il ne peut mener deux carrières de concert, il doit faire un choix : Il démissionne donc du LAPD et devient scénariste free-lance à temps complet. Durant quatre ans, il est en contrat de développement avec Bill Dozier (futur producteur du Batman TV avec Adam West) à Screen Gems : Il est payé 100.000 $ l’année pour créer des pilotes TV. Cet arrangement ne dura que deux ans. C’est durant cette période à Screen Gems, qu’il rencontre pour la première fois une jeune actrice qui possède un culot monstre : Elle se présenta carrément à lui, au lieu d’envoyer les habituelles CV par courrier, il s'agissait de Majel Barrett. Il tombe sous son charme et entretient avec elle une solide amitié. Il n’en demeure pas moins que Gene reste un scénariste free-lance à succès avec une douzaine de scripts à son actif : West Point Story (CBS, 1956-57 et ABC, 1957-58) Highway Patrol (syndication), The Jane Wyman Theater (NBC), Bat Masterson (NBC), Naked City (ABC), Dr. Kildare (NBC), et The Detectives (ABC/NBC). Sur la série populaire Have Gun, Will Travel (CBS), où il est le principal scénariste, son épisode "helen of abiginian" reçoit le Writer Guild Award.
En 1963, il crée et produit enfin sa première série pour Arena Production à la MGM : The Lieutenant avec Gary Lockwood (2001 de Kubrick) et Robert Vaughn (Napoléon Solo de Man from UNCLE). L’histoire est celle d’un jeune homme qui apprend les leçons de la vie dans un camp de marines. A travers un cadre militaire, le show examine déjà des questions de société ! C’est sur le plateau de The Lieutenant que Gene rencontre les futurs artisans de sa prochaine série, entre autres, le scénariste Gene L. Coon, le directeur de casting Joe D’Agosta, les acteurs Nichelle Nichols, Leonard Nimoy et... Majel Barrett (en contrat avec Desilu à l’époque).
La naissance d’un mythe[]
En 1964, Gene fourmille d’idées. L’une d’entre elle, en grand fan de science fiction qu’il était, se nomme : Star Trek. C’est une série SF qu’il veut adulte et avec des personnages continus, à une époque où la SF est synonyme, pour le pire, d’enfantillages kitschs (Tom Corbett Space Cadet, Captain Video) ou pour le meilleur, qu’en forme d’anthologie (The Twilight Zone, The Outers Limits). Au même moment, il produit un pilote APO 923 (une série militaire) qui ne sera jamais diffusé, mais qui contient déjà l’idée d’une série articulée autour de 3 personnages (l’un d’eux se nomme Edward Jellico !).
Gene, lassé de voir ses projets jetés à la poubelle, quitte alors la MGM. Un exécutif qui croyait en ses idées écrira cette note mémorable : "J’ai vu Gene partir emportant Star Trek avec lui, c’était comme si je voyais ma belle-mère conduire ma Cadillac flambant neuve au bord d’un précipice !"
A travers la ville, Desilu, une petite société de production appartenant à Lucille Ball et son mari Desi Arnaz, ont été démarché par Oscar Katz, alors président de CBS afin de lancer d’autres séries. Il amène avec lui plusieurs producteurs dont Gene Roddenberry, qui a dans sa poche, 3 projets pour la tranche actions / aventures dont celui de Star Trek. Lucille Ball est à l’époque une immense star de la télévision. Son Lucille Ball Show est carrément une institution, c’est aussi une femme de pouvoir, redoutable en affaire. Elle est parvenue à décrocher un contrat de développement avec CBS de 500.000 $. De ce deal sortiront 2 projets : l’un est Mission:Impossible et l’autre Star Trek. Rien n’est hélas joué d’avance ! CBS possède déjà sa propre série SF Lost In Space. Avec le projet sous le bras, Gene et Oscar Katz démarchent alors le réseau NBC. Quatre types de concept de Star Trek sont présentés aux exécutifs en des termes simples et efficaces : trois idées sont totalement folles et ridicules, la dernière, la plus simple et la moins coûteuse va retenir l’attention des exécutifs. C’est évidemment celle de Star Trek tel que nous le connaissons aujourd’hui. La vision de Gene Roddenberry : "Star Trek c’est comme une caravane vers les étoiles... Parce que c'est ce genre de show populaire qui est focalisé sur les individus voyageant pour promouvoir l’expansion de leur horizon." Le feu vert est donné. Gene écrit trois scénarios dont l’un sera retenu par NBC comme pilote : "The Cage".
Sur le tournage il retrouve Leonard Nimoy et Majel Barrett dont l’amitié au fil des années, s’est transformée en sentiment amoureux. Au même moment, son mariage avec sa première femme Eillen commence à battre de l’aile. Le pilote "The Cage" une fois achevé, est pourtant rejeté par NBC, sous prétexte que le show s’avère "trop cérébral". En réalité pour Oscar Katz, les exécutifs ne veulent pas de Star Trek, parce qu’ils n’aiment pas le type d’histoires qui y est raconté. NBC n’achètera pas la série. Pourtant Katz va réussir à les mettre au pied du mur, en leur rappelant que ce sont eux qui ont choisit l’histoire au départ, alors pourquoi l'avoir produit si on l'avait pas aimé en premier ? Imparable ! En ce vendredi 26 mars 1965, NBC va écrire une page de l’histoire de la télévision en ordonnant la mise en chantier d’un second pilote. Une grande première !
Gene se remet au travail et planche sur 2 histoires : "The Omega Glory" et "Mudd's Women", mais c’est avec son vieil ami Samuel A. Peeples qu’il écrit "Where No Man Has Gone Before" qui deviendra le second épisode de la saga. Le personnage du Numéro Un, jouée par Majel Barrett, est éliminé à la demande de NBC, Spock manque lui aussi de passer à la trappe, NBC étant ennuyé par l’apparence satanique du personnage, mais Gene leur tient tête sur ce sujet. William Shatner remplace Jeffrey Hunter démissionnaire du rôle du capitaine parce sa femme détestait tout simplement le show ! Le 22 septembre 1965, le pilote est accepté et la suite appartient à l’histoire.
Les années Star Trek[]
Durant la première saison de TOS, Gene réécrit virtuellement tous les scripts, pour que les épisodes diffusés soient conformes à sa vision de Star Trek. "Ce n’est pas du Star Trek, tant que je ne dis pas que c’est du Star Trek" telle était sa devise. Et effectivement Star Trek n’est pas une série SF comme les autres. Elle fut la première dans son genre à parler d’un futur pacifique, porteur d’un message positif vers de meilleurs lendemains. Elle fut aussi la première série à posséder un casting multiracial. Mais, c'est parce qu’elle parlait aussi de condition humaine, de questions de société tabous, développant parfois des scénario contestaires que la série commençait à ennuyer sérieusement NBC qui depuis le début n’a jamais aimé, ni compris cette série.
Dès sa première saison, on pense en coulisses à arrêter tout de suite les frais. Mais la série a un certain succès d’estime et pour elle, une race de fans coriaces et très fidèles : ce qu’on appellera plus tard, les Trekkies. Gene va alors orchestrer en sous-main une campagne de lettres pour que la série soit reconduite une seconde saison. C’est un large succès sans équivalent, puisque NBC renouvelle finalement Star Trek et se voit obliger d’écrire à la fin d’un épisode un texte suppliant les fans d’arrêter de submerger les boites aux lettres du studio.
La seconde saison reprend en 1967, Star Trek devient de plus en plus emcombrant pour NBC. Les chiffres de l’audimat ne sont pas ceux escomptés. Dans un premier temps, on prive Gene de son précieux allié Gene L. Coon. C’est le début de la fin, pour la 3ème saison le studio envoie dans les pattes de Gene Roddenberry, le producteur Fred Freiberger pour diminuer ses pouvoirs créatifs et ensuite recentrer la série sur l’action. Mais las de lutter contre les moulins, Gene semble à cette période avoir abandonné son bébé ; il revient finalement à la charge avec l’épisode "Plato's Stepchildren" qui voit le premier baiser interracial de l’histoire de la télévision et qui provoque le clash ! Trop d’audace pour NBC qui pour mieux couler Star Trek, changea régulièrement les horaires de diffusion, diminuant ainsi son audience. En février 1969, on annonce l’arrêt de la série. Le 3 juin 1969 : "Turnabout Intruder", dernier épisode de TOS est diffusé dans l’indifférence générale.
En août 1969, Gene est en repérages au Japon. Majel avec qui il vit depuis plus d’un an, lui manque terriblement. Il lui demande de la rejoindre à Tokyo. Là-bas, ils se marient de façon non-officielle en une superbe cérémonie traditionnelle japonaise costumée. Ce n’est que le 29 décembre 1969, 2 jours après que son divorce avec Eillen, sa première femme soit régularisé que Gene épouse Majel légalement à Los Angeles dans l’intimité de leur foyer, entourés de leur famille et de leurs meilleurs amis.
L’après Star Trek[]
Au cours des années 70, Star Trek rencontre un succès fulgurant en syndication et un culte jamais vu jusqu'alors prend forme autour de la série.
En 1971, Gene produit son premier film Pretty Maid All in a Row, un film sexy dirigé par le réalisateur Français Roger Vadim , avec Rock Hudson, Angie Dickinson et Telly Savalas. Il produit aussi beaucoup de pilotes télévisés parmi eux : Genesis II pour CBS (1973), sur la Terre se remettant de la troisième guerre mondiale ; The Questor Tapes pour NBC (1974), l’histoire d’un androïde qui cherche son créateur ; Et Planet Earth pour ABC. Il a aussi co-écrit, produit et réalisé Spectre (1977) un téléfilm d’horreur pour NBC. Il n’oublie pas pour autant Star Trek (ou du moins Star Trek ne se fait pas oublier de lui), puisqu’il supervise la série animée dérivée de TOS (1973-1974) qui obtiendra un prestigieux Emmy dans la catégorie meilleur programme pour enfants.
Gene Roddenberry est aussi membre de la Writers Guild Executive Council, Gouverneur de l'Academy of Télévision Arts and Sciences. Il détient trois doctorats honoraires : Docteur de Lettres Humaines du Emerson College de Boston - Massachusetts, Docteur en Littérature de l'Union College à Los Angeles (1977) et Docteur en Science de Clarkson College Potsdam New York (1981).
Star Trek: Phase 2[]
En 1974, après des années à tenter d'avoir un enfant, Majel tombe finalement enceinte. Eugene Wesley Roddenberry Jr, voit le jour ce 9 février 1974. En 1976, Paramount rappelle Gene pour que celui-ci planche sur un nouveau Star Trek susceptible d'être le fer de lance de son quatrième réseau en chantier. Roddenberry entame la création de Star Trek: Phase 2. Mais le 3 août 1977, un raz de marée que personne n’avait pu prévoir, bouleverse toute la donne à Hollywood : c’est le phénomène Star Wars ! Will Eisner, le patron de la Paramount à l’époque, réunit Gene Roddenberry et son producteur Bob Goodwin dans son bureau. Dans l’heure qui vient, il est décidé de faire de ce Phase 2, un grand film de SF. Malgré un tournage chaotique, des délais de productions plus que serrés, "Star Trek: The Motion Picture" sort le 6 décembre 1979 sur les écrans et c'est un succès qui relance la franchise pour une décennie de films cinéma dont Gene occupera le poste de producteur consultant.
Nouvelle génération et l’adieu aux armes[]
Le 4 septembre 1986, Gene Roddenberry pose son étoile sur la fameuse Walk of Fame d'Hollywood boulevard. Il est le premier scénariste / producteur de télévision à être ainsi honoré par l’industrie du cinéma. En 1987, Paramount lui commande une nouvelle série Star Trek. Il crée alors The Next Generation. Vendu dès le départ en syndication, le show connaît un succès fracassant et devient un phénomène culturel à son tour, que Gene n’aura hélas pas le temps de savourer. En 1990, le couple Roddenberry s’installe à Bel Air, où la santé de Gene se détériore rapidement. Majel le soutiendra jusqu’au bout comme elle l'a toujours fait dans sa vie. Gene Roddenberry s’éteint finalement des suites d’une crise cardiaque le mardi 24 octobre 1991 à Santa Monica.
Le "grand oiseau de la galaxie" ainsi que les fans le nommèrent affectueusement, laisse derrière lui un héritage inestimable Star Trek, un culte sans précédent dans l’histoire de la télévision, dont il fut vraisemblablement l’un des grands pionniers. En 1992, une jarre contenant les cendres du père de Star Trek furent envoyées à Houston avec la permission de Majel Barrett Roddenberry. La jarre entre les mains de l’astronaute Jim Wheaterbee accompagna le vol de Columbia dans l’espace, là où nul homme n’est jamais allé avant...
Créateur et producteur[]
- Star Trek (1966-1969)
- Star Trek : La Série Animée (1973-1974)
- Star Trek: The Next Generation (1987-1991)
- "Star Trek: The Motion Picture" (producteur exécutif - 1979)
- "Star Trek II: The Wrath of Khan" (producteur consultant - 1982)
- "Star Trek III: The Search for Spock" (producteur consultant - 1984)
- "Star Trek IV: The Voyage Home" (producteur consultant - 1986)
- "Star Trek V: The Final Frontier" (producteur consultant - 1989)
Publications[]
- "The Making of Star Trek" (avec Stephen E. Whitfield - 1968) - Ballantine Books.
- "Star Trek: The Motion Picture" (1979) - Pocket Books.
- "The Making of Star Trek: The Motion Picture" (avec Susan Sackett - 1980) - Pocket Books.
- "Star Trek: The First Twenty-Five Years" (avec Susan Sackett - 1991) - Pocket Books.