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Flintlock training

Infraction volontaire à la Directive première: Kirk et McCoy déguisés arment une peuplade primitive de Neural en conflit avec une autre peuplade armée par les Klingons

Paki with Mintakan tapestry

Infraction involontaire à la Directive première: Picard doit s'expliquer auprès de la peuplade Mintakan après une mission ethnologique secrète ayant mal tourné

La Directive première, aussi appelée directive de non-ingérence, directive de non-intervention ou loi de non-intervention était la consigne fondamentale dictée à tout explorateur galactique se réclamant des lois et se ralliant à l’étendard de la Fédération Unie des Planètes. S’agissant de l’Ordre général 1 du Starfleet Command, elle était l’incarnation de l’un des principes éthiques les plus importants de Starfleet : la non-interférence avec l'évolution naturelle d'autres cultures et civilisations ne maîtrisant pas encore le voyage interstellaire et ce, même si cette interférence partait d'une bonne intention.

La directive première avait une telle importance pour Starfleet que les officiers juraient de la respecter, même au prix de leur vie ou de celle de leur équipage. Cependant, l’application littérale de ce serment semblait rarement, voire jamais, mise en œuvre. A contrario, l’utilisation et l’interprétation de la directive première pouvaient grandement varier en fonction du jugement du capitaine ou de l’officier aux commandes. (TOS: "Bread and Circuses", "A Piece of the Action" ; DIS: "The Vulcan Hello" ; TAS: "The Magicks of Megas-Tu", "Bem" ; TNG: "Justice", "Symbiosis", "Homeward" ; VOY: "Course: Oblivion" ; "Star Trek Into Darkness")

Histoire[]

En 1957, le Haut Commandement Vulcain avait déjà mis en place une série de protocoles similaires à ceux retrouvés dans la Directive Première. (ENT: "Carbon Creek")

Lors de leur rencontre avec les Akaali en 2151, le subcommander T'Pol rappela au capitaine Jonathan Archer que le protocole Vulcain stipulait qu'il fallait attendre qu'une société ait développé la distorsion avait d'initier un premier contact, et qu'il serait judicieux que Starfleet adopte un principe similaire. (ENT: "Civilization")

La même année, le capitaine Archer et le docteur Phlox furent confrontés à un dilemme éthique lorsque l’Enterprise NX-01 rencontra deux espèces vivant sur la même planète, l’une atteinte d’une maladie génétique grave et l’autre non. Ils réalisèrent rapidement qu’un choix s’offrait à eux : ne rien faire et laisser une espèce mourir pour permettre à l’autre de se développer, ou sauver l’espèce malade au détriment de l’évolution de l’espèce saine. Finalement, dans une ébauche de ce que deviendrait plus tard la Directive première, Archer décida qu’il n’avait aucun droit de "jouer à Dieu" et qu’il ne devait pas intervenir dans l’évolution naturelle de ces espèces, déclarant que, dans le futur, Starfleet devrait élaborer "une sorte de doctrine qui permettra de savoir jusqu’où [ils auront] le droit d’agir, quels [seront leurs] devoirs envers les autres". (ENT: "Dear Doctor")

Les principes fondamentaux de la Directive première constituèrent donc, dès 2152, une partie importantes des procédures de Starfleet -bien qu’il n’existait alors pas de document officiel à ce sujet-, mais ils ne rentrèrent en vigueur en tant qu’Ordre Général qu’après 2168. Ainsi, la Directive Première n'ayant pas encore été instaurée, le capitaine Archer dut, à plusieurs reprises, se débattre avec l'étroite frontière entre ce qu'il pensait être juste et le fait d'interférer dans l'évolution naturelle d'autres espèces, comme ce fut par exemple le cas avec les Vissiens ou avec l'espèce de Gosis. (ENT: "Cogenitor", "The Communicator")

La Directive de non-interférence de Starfleet n'avait pas encore été établie en 2168, lorsque l’Horizon se rendit sur Sigma Iotia II, où l'équipage interféra avec l'évolution de la société. (TOS: "A Piece of the Action")

En 2259, après un incident sur Kiley 279, le Conseil de la Fédération appuya le poids de l'importance du respect de l'Ordre Général 1, le nommant "Directive Première". (SNW: "Strange New Worlds")

La Directive première était toujours en vigueur au 24ème siècle et s’appliquait au moins au personnel de Starfleet et à celui de la Marine marchande, mais ne s’appliquait pas aux citoyens lambda de la Fédération. (TOS: "Bread and Circuses" ; TNG: "Angel One") Malgré cela, elle était décrite comme un principe de la Fédération et de son peuple, ainsi que de l’exploration spatiale. (TNG: "Symbiosis" ; "Star Trek: Insurrection" ; VOY: "Time and Again", "Prime Factors", "False Profits")

En 2371, les Sikariens possédaient une politique similaire, empêchant ainsi le partage de certaines technologies avec l’USS Voyager. (VOY: "Prime Factors")

Au 32ème siècle, après le Brasier en 3069, la Chaîne d’Emeraude bafoua la Directive première en établissant un premier contact imprudent avec des espèces. (DIS: "The Sanctuary", "There Is A Tide...")

Texte et structure[]

En 2383, le texte de l'Ordre général 1 incluait :

Section 1 :
L'équipage de Starfleet obéira aux règles suivantes avec toute civilisation qui n'a pas atteint un niveau proportionnel de développement technologique et/ou sociétal tel que décrit dans l'annexe 1.
a) Aucune identification de soi ou de la mission.
b) Aucune interférence avec le développement social, culturel ou technologique de ladite planète.
c) Aucune référence à l'espace, à d'autres mondes ou à des civilisations avancées.
d) L'exception à cette règle est le cas où cette société a déjà été exposée aux concepts énumérés dans le présent document. Dans ce cas, la section 2 s'applique.
Section, 2 :
Si ladite espèce a atteint le niveau correspondant de développement technologique et/ou sociétal tel que décrit dans l'annexe 1, ou a été exposée aux concepts énumérés dans la section 1, aucun membre de Starfleet ne s'engagera avec ladite société ou espèce sans avoir d'abord recueilli des informations approfondies sur les traditions, les lois et la culture spécifiques de la civilisation de cette espèce. Dans ce cas, l'équipage de Starfleet respectera ce qui suit.
a) S'il entretient des relations diplomatiques avec cette culture, il restera dans les limites des restrictions imposées par cette culture.
b) Aucune interférence avec le développement social de cette planète. (PRO: "First Con-tact")
Le texte des deux premières sections de l'Ordre général 1 est tiré de l'ouvrage de référence Star Trek : Federation - The First 150 Years (p. 108).

Ordonnance complexe, la Directive première comptait 47 sous-ordres à la fin du 24ème siècle. (VOY: "Infinite Regress") Cependant, une synthèse officielle la résumait ainsi : "Pas d’identification de soi ou de la mission ; pas d’interférences avec le développement social de ladite planète ; pas de références à l’espace, à d’autres planètes, ou à des civilisations avancées". (TOS: "Bread and Circuses")

La Directive donnait également des informations sur ce qui était considéré comme une interférence interdite, parmi lesquelles on pouvait noter :

Une variante de la Directive première s’appliquait également lorsque les vaisseaux de Starfleet établissaient un premier contact avec de nouvelles espèces afin de nouer des relations diplomatiques formelles. Bien que le fait de découvrir l’existence d’une vie extraterrestre affectait l’évolution d’une civilisation, la Directive première autorisait le premier contact si la civilisation était assez avancée technologiquement, même si elle n’avait pas encore développé la distorsion. Il s’agissait parfois d’une simple mission de reconnaissance au cours de laquelle des représentants de Starfleet étaient envoyés pour établir des relations diplomatiques pacifiques avec quelques représentants de la planète, avant de révéler officiellement l’existence de la Fédération à l’ensemble de cette civilisation. Dans ces circonstances, la Directive première exigeait des membres de Starfleet qu’ils prennent soin de ne pas perturber la culture ou les coutumes locales lorsqu’ils décidaient de rejoindre la communauté galactique. Néanmoins, les échanges de cadeaux diplomatiques étaient courants et autorisés dans certaines limites. (TNG: "First Contact")

Portée et interprétation[]

La Directive première ne s’appliquait pas de la même manière à toutes les sociétés, sur toutes les planètes et à tous les moments. Bien qu’il s’agissait d’une pierre angulaire de la philosophie de la Fédération, la portée de la Directive première variait en fonction de nombreux facteurs. Par exemple, Directive première s’appliquait principalement aux sociétés qui n’avaient que peu ou pas de connaissances sur les autres planètes et les civilisations intergalactiques (comme c’est le cas de nombreuses civilisations pré-distorsion). (TOS: "Bread and Circuses" ; TNG: "First Contact", "Who Watches the Watchers?") Mais elle s’appliquait également aux affaires internes des sociétés ayant pourtant des connaissances interplanétaires (par exemple, aucune intervention de Starfleet dans les affaires purement internes n’était autorisée lors de la guerre civile klingonne). La majorité des colonies humaines ayant été fondées après le premier contact de l’humanité avec les formes de vie extraterrestre, ces dernières n’étaient pas considérées comme entrant dans le cadre de la Directive première. Néanmoins, les colonies humaines ayant été mises en place par des extraterrestres avant le premier contact officiel des êtres humains étaient considérées comme des civilisations pré-distorsion et étaient donc concernées par la Directive première. (TOS: "The Paradise Syndrome" ; TNG: "The Masterpiece Society" ; DIS: "New Eden") En rejoignant la Fédération, les planètes membres étaient soumises à ses lois, ses règlements et son autorité. (TOS: "Journey to Babel") Ainsi, l’application de la Directive première n’était pas manichéenne. Il s’agissait plutôt d’un spectre d’exécution : plus une civilisation était liée à la Fédération ou à la Terre, plus le degré d’ingérence dans cette civilisation était toléré dans le cadre de la Directive première.

Si certaines actions étaient très clairement interdites par la Directive première, d’autres pouvaient être sujettes à interprétation, les officiers de commandement de Starfleet disposant d’un pouvoir décisionnel quant à l’application ou non de la Directive première sur le terrain. Cela amena notamment des débats au sein des équipages, afin de savoir si la Directive première s’appliquait (ou devrait s’appliquer) dans certaines situations données. (TOS: "The Return of the Archons", "The Apple", "For the World is Hollow and I Have Touched the Sky" ; TNG: "Conspiracy", "Justice", "Pen Pals" ; DS9: "Captive Pursuit" ; VOY: "Time and Again", "Prototype")

Si une décision prise par l’officier aux commandes pouvait constituer une violation de la Directive première, la réflexion et les raisons ayant mené à cette décision devaient être enregistrées et justifiées auprès de Starfleet dans les journaux de bord du vaisseau ou de la station. (TNG: "Coming of Age")

Toute action considérée comme ayant violé la Directrice première (sans justification à la hauteur de l’acte commis) pouvait entraîner une sanction allant d’une réprimande formelle ou d’une rétrogradation, à une arrestation et un comparution devant une cour martiale. Cependant, de nombreuses violations commises par des membres de Starfleet n’ont jamais été formellement punies. (DS9: "Captive Pursuit" ; VOY: "Thirty Days" ; TOS: "Errand of Mercy", "The Omega Glory")

Incohérences, exceptions et violations[]

La Directive première avait des exceptions, et des transgressions étaient permises si des raisons satisfaisantes étaient données. (TOS: "The Omega Glory")

Ainsi, des exceptions pouvaient être autorisées dans les situations suivantes :

  • Quand une culture ne rentrait pas dans la définition de la Directive première, à savoir “une culture vivante et se développant” (TOS: "The Return of the Archons", "The Apple")
  • Quand une culture avait déjà été “contaminée” par un contact qui n’aurait pas dû avoir lieu et que Starfleet cherchait à “réparer” cela en essayant de ne pas interférer davantage avec l’évolution de cette société (TOS: "A Piece of the Action", "Patterns of Force" ; TNG: "Who Watches the Watchers?", "Homeward" ; VOY: "Thirty Days")
  • Quand une société avait envoyé un appel de détresse général à toute culture spatiale pouvant l’entendre (TOS: "Miri" ; TNG: "Pen Pals")
  • Quand une société avait déjà connaissance de la Fédération et l’avait déjà contactée (par exemple, pour demander de l’aide ou pour des questions diplomatiques) (TNG: "Datalore", "Deja Q")
  • Quand une injustice majeure impliquant un citoyen de la Fédération se produisait (TNG: "Justice")
  • Quand le quadrant dans lequel résidait la civilisation avait perdu un grand nombre de vies (TOS: "A Taste of Armageddon")
Kirk fit remarquer que les habitants d’Eminiar VII avaient le droit de décider s’ils voulaient ou non entrer en contact avec Starfleet et qu’ignorer leur message 10-7 (signifiant qu’ils ne voulaient pas que l’on approche de leur planète) pourrait déclencher une nouvelle guerre. Cependant, l’ambassadeur Robert Fox ne voulut pas entendre la position du capitaine.
  • Quand un peuple avait contacté ou attaqué un vaisseau de la Fédération (TOS: "The Corbomite Maneuver" ; VOY: "Thirty Days")
  • Quand une société avait déjà été perturbée par des personnes ne faisant pas partie de la Fédération (par exemple, des Klingons) d’une manière qui aurait violé la Directive première s’ils avaient été des membres de Starfleet (TOS: "A Private Little War" ; VOY: "False Profits")
Il était difficile de savoir ce qui faisait ou non partie d’une exception ou d’une violation justifiée. Cette difficulté peut notamment être illustrée par la comparaison de l’interférence de Picard dans TNG: "Justice" et de celle de Jameson dans TNG: "Too Short a Season" ou de Kirk dans TOS: "A Private Little War". Picard veilla à interférer un minimum. Il est intéressant de noter que Jameson fit exactement la même chose que Kirk en maintenant l’équilibre des pouvoirs. Kirk souligna qu’il s’agissait “du jeu le plus délicat, le plus difficile, le plus déloyal de tous, mais le seul préservant les deux parties”. La seule réelle différence entre la situation de Kirk et celle de Jameson était le niveau d’avancement de la technologie concernée.
Dans le cas de l’épisode TOS: "A Private Little War", il n’est pas clair s’il s’agit vraiment d’une exception ou si la Directive première n’existait pas encore officiellement lorsque Kirk fit sa recommandation 13 ans auparavant.

Il y eut également deux circonstance particulières pour lesquelles la Directive première fut entièrement suspendue. La première fut l’application de la Directive Oméga. Pour des raisons de sécurité, seuls les officiers de Starfleet ayant le grade de capitaine ou un grade supérieur eurent connaissance de cette directive. La menace vitale que représentait pour la communauté interstellaire la molécule Oméga, ayant la capacité de détruire le subespace et de rendre le voyage en distorsion impossible, l’emporta sur les idéaux de la Directive première. En conséquence, pendant la période où la Directive Oméga était en vigueur, la Directive première était complètement suspendue, afin de rendre inoffensives toutes les molécules Oméga et de mettre un terme à leur création. (VOY: "The Omega Directive") La deuxième circonstance était l’Ordre Général 24. Cet ordre permettait à un capitaine, sous certaines conditions bien particulières, de détruire toute la surface d’une planète habitée et d’éradiquer ainsi toute la population qui y vivait. (TOS: "A Taste of Armageddon")

L’Ordre Général 24 n’a été mentionné directement que dans TOS: "A Taste of Armageddon". Il fut également sous-entendu dans TOS: "Whom Gods Destroy" et TOS: "Operation -- Annihilate!", où le résultat des actions discutées aurait pu inclure la destruction d’une planète ou d’une civilisation entière. Les circonstances dans lesquelles l’Ordre Général 24 pouvaient être utilisé, les limites imposées aux capitaines pour y recourir, les responsabilités d’un équipage pour s’y conformer ou non, et sa relation avec la Directive première n’ont jamais été abordées.

La Directive première s’appliquant au personnel de Starfleet, mais pas aux citoyens lambdas de la Fédération, ces derniers n’avaient pas besoin d’une dérogation. En fait, selon les règles définies par la Directive au 24ème siècle, il était interdit à un équipage de Starfleet d’expulser de force des citoyens de la Fédération d’une planète et ce, même si ceux-ci interféraient avec la culture de la planète d’une façon qui aurait été interdite par la Directive première s’ils avaient été membres de Starfleet. (TNG: "Angel One")

Dans le script de "Star Trek (film 2009)", l’une des options pour la scène alternative où des enfants Vulcains devaient répondre à questions au Centre d’apprentissage Vulcain proposait comme question “Quelles sont les six exceptions reconnues à la Directive première en vertu de la loi de la Fédération ?” avec pour instruction de ne pas y répondre.

Interférences avec des sociétés ignorant l’existence d’autres mondes[]

  • Dans une chronologie alternative, en 2259, le capitaine Kirk apprit qu’un volcan de la planète Nibiru était sur le point d’entrer en éruption et de faire détruire la civilisation. Ainsi, Leonard McCoy et lui se donnèrent beaucoup de mal pour les éloigner de leur campement, en volant leur parchemin sacré, les obligeant à poursuivre la capitaine. Cependant, quand la situation ne tourna pas comme il l’avait prévu, Kirk décida de violer la Directive première en plaçant l’Enterprise au-dessus du volcan afin de ramener Spock sur le vaisseau avant que le dispositif de fusion à froid que le Vulcain avait placé à l’intérieur du volcan n’explose. Les Nibirans dessinèrent alors l’Enterprise et commencèrent à la vénérer comme une nouvelle divinité. ("Star Trek Into Darkness")
  • En 2246, le capitaine Robert April avertit les Perricans, une civilisation pré-distorsion, qu'une pluie de météorites aux conséquences désastreuses était sur le point de s'abattre sur leur planète. (SNW: "Ad Astra per Aspera")
  • En 2248, le capitaine April envoya son officier scientifique partager la technologie de la Fédération afin de mettre fin à une sécheresse menaçant de décimer la civilisation vivant sur la planète Na'rel. (SNW: "Ad Astra per Aspera")
  • À une date inconnue avant 2259, le capitaine April se téléporta sur la planète Man-us II sans son officier de sécurité et dévoila son vaisseau à la civilisation Ohawk. (SNW: "Ad Astra per Aspera")
  • En 2259, le capitaine Christopher Pike, aux commandes de l’Enterprise, se rendit sur la planète Kiley 279, afin d’enquêter sur la disparition de l’équipage de l’USS Archer (NCC-627) au cours d’une mission de premier contact. L’enquête révéla que le peuple de la planète avait transformé la réaction matière-antimatière en une arme dévastatrice après avoir découvert par hasard les événements de la bataille ayant eu lieu près de Xahea l’année précédente. Afin d’éviter que les habitants de la planète ne se détruisent les uns les autres, Pike dévoila l’existence de l’Enterprise au peuple de Kiley et les encouragea à œuvrer pour construire quelque chose de meilleur. Le Conseil de la Fédération était contrarié par la situation, mais, la bataille étant classée secret défense, il ne pouvait punir Pike et son équipage. Ils commencèrent cependant à insister sur l’importance de l’Ordre Général 1, avec l’intention de le renommer “Directive première”. (SNW: "Strange New Worlds")
  • La même année, après que l'insigne de Starfleet ait été découvert sur des photographies de Rigel VII, l’Enterprise fut chargée de retourner sur la planète, où une mission désastreuse avait été menée cinq ans plus tôt. Là, ils découvrirent que l'ancien yeoman, Zac Nguyen, était devenu le dirigeant de la planète et avait équipé les gardes avec des armes de Starfleet, afin de supprimer les Kalar qui avaient été privés de leurs souvenirs à cause des radiations imprégnant la planète suite à la chute d'un astéroïde. Après avoir arrêté Zac, Pike ordonna que l'astéroïde soit récupéré et lancé dans l'espace, notant que sa présence freinait l'évolution de la société et considérant que l'équipage ne faisait que rétablir le cours naturel du développement de la planète. (SNW: "Among the Lotus Eaters")
  • En 2266, le capitaine James Kirk envoya une équipe d’exploration sur la planète Miri pour répondre à un appel de détresse général. Une fois sur place, Kirk et le reste de l’équipe d’exploration furent infectés par un virus qui tuait les adultes et ralentissait considérablement le processus de vieillissement de ceux qui n’avaient pas encore atteint la puberté. Finalement, le docteur Leonard McCoy réussit à découvrir un remède contre le virus, qui fut administré aux membres de l’équipe, ainsi qu’aux enfants encore en vie se trouvant sur la planète et avec qui l’équipe avait eu des contacts. (TOS: "Miri")
La Directive première ne fut pas mentionnée dans cet épisode, de même que la non-ingérence. Cependant, le sauvetage par Kirk des membres d’une civilisation qui s’était autodétruite pouvait être considéré comme une violation de la Directive première étant donné que cette société aurait dû s’éteindre s’il n’y avait pas eu d’interférence à son évolution naturelle. Cependant, il est possible que l’appel de détresse général, le fait que la société ne pouvait plus évoluer et que tous les survivants étaient des enfants qui risquaient de mourir de faim se soient combinés pour constituer une exception à la Directive première.
  • À la date stellaire 3156.2, l’USS Enterprise tenta de déterminer ce qui était arrivé au vaisseau Archon. Après que tout son équipage ait été menacé de mort par l’ordinateur Landru, le capitaine Kirk provoqua l’autodestruction de la machine en la convainquant qu’elle nuisait à la société qu’elle était censée protéger. Kirk justifia son interférence en déclarant que cette société n’était pas “une culture vivante et en évolution” et que la Directive première ne s’appliquait donc pas dans cette situation. Après la destruction de l’ordinateur, Kirk laissa derrière lui une équipe de spécialistes chargés d’aider la planète à développer sa société en l’absence de Landru. (TOS: "The Return of the Archons")
Cet épisode contient la première mention de la Directive première dans Star Trek. Ce fut aussi la première fois que la Fédération prit la responsabilité d’encadrer la population d’une civilisation entière après une ingérence.
  • À la date stellaire 3715.3, Kirk ordonna à l’Enterprise de détruire l’ordinateur Vaal qui s’occupait des habitants de Gamma Trianguli VI. Ce faisant, il sauva son vaisseau de la destruction après que l’ordinateur l’ait attaqué. Kirk justifia son action par le fait que les habitants de la planète étaient réduits en esclavage par un ordinateur, déclarant : “Ce peuple ne vit pas, au sens où on l’entend. Il ne crée, ne produit pas, ne pense pas. Il existe pour servir une machine. Ce sont des personnes, non des robots. Ils devraient avoir le droit de choisir. Notre devoir est d’intervenir”. Malgré les doutes de Spock, son officier en second, Kirk détermina que la société était -comme les disciples de Landru- une culture qui n’évoluait pas et qu’elle n’était donc pas soumise à la Directive première. (TOS: "The Apple")
  • À la date stellaire 2534.0, l’équipage de l’Enterprise fut chargé d’enquêter sur la perte de contact avec l’historien et ethnologue John Gill, qui avait été affecté à la planète Ekos. Là, ils découvrirent que Gill avait délibérément enfreint la Directive première en tentant de réorganiser la société de la planète pour en faire une variante de l’Allemagne nazie. Le capitaine Kirk intervint alors, afin de réduire les effets de l’ingérence de Gill dans l’espoir de restaurer la paix qui avait cours sur la planète avant l’arrivée de ce dernier. Ainsi, Kirk réussit à renverser le gouvernement que Gill avait mis en place, rétablissant la paix. (TOS: "Patterns of Force")
  • Afin de forger des alliances diplomatiques et de cacher leurs agissements, les Klingons fournirent secrètement des armes de pointes (bien plus avancées que le niveau de technologie existant sur la planète) aux ennemis du Peuple des Collines sur Neural. Ils pensaient qu’une fois le Peuple des Collines anéanti, la planète s’allierait à l’Empire klingon. Quand il découvrit l’interférence des Klingons, le capitaine Kirk estima qu’il était justifié d’égaliser les chances entre les deux peuples. Ainsi, il décida de fournir au Peuple des Collines des armes similaires à celles données à leurs ennemis par les Klingons. (TOS: "A Private Little War")
  • En 2268, le capitaine Ronald Tracey de l’USS Exeter apporta un soutien matériel à une faction (les Kohms) sur la planète Oméga IV dans la guerre qui l'opposait à une faction rivale (les Yangs). Pour cela, il donna des conseils stratégiques aux Kohms et utilisa massivement son phaseur au cours d’au moins une bataille où les autres armes utilisées étaient des armes blanches, des lances et des flèches. Tracey viola la Directive première car il pensait que la planète possédait un moyen qui permettait aux Humains d'allonger significativement leur durée de vie. Il considérait que protéger les Kohms était le meilleur moyen pour pouvoir faire une étude scientifique de ce dispositif. De fait, Tracey considérait que prolonger la durée de vie des Humains était plus important que respecter la Directive première dans cette situation. (Ce raisonnement fut repris un siècle plus tard par l'amiral Dougherty dans ses relations avec les Ba'ku.) Finalement, Tracey fut arrêté par le capitaine Kirk pour cette infraction. (TOS: "The Omega Glory" ; "Star Trek: Insurrection")
  • Après que ses souvenirs aient été endommagés par un dispositif extraterrestre, le capitaine James Kirk, alors amnésique, interféra avec une culture pré-distorsion. Considéré par le peuple de la planète comme l'incarnation de leur dieu, il se mêla à ces derniers et épousa Miramanee, la fille du chef de la tribu, qui tomba enceinte. Finalement, il fut secouru par le commander Spock et le docteur Leonard McCoy, qui se rendirent sur la planète et l'aidèrent à retrouver la mémoire. (TOS: "The Paradise Syndrome")
Malgré l'interférence de Kirk et de l'équipe chargée de le secourir, la Directive première n'est pas mentionnée dans l'épisode. Cette ingérence étant involontaire et Kirk ayant perdu la mémoire alors qu'il suivait les ordres de Starfleet, il est probable que le comportement du capitaine aurait été excusé. L'épisode révèle également une contradiction -ou au moins une exception- concernant la Directive première, puisque l'Enterprise se trouvait à proximité de la planète afin d'empêcher que celle-ci ne soit frappée par un astéroïde.
  • La même année, l’USS Enterprise découvrit l'épave du SS Beagle près de la planète 892-IV. Ce vaisseau marchand et son capitaine, R.M. Merik, étaient portés disparus depuis six ans. En débarquant sur la planète, Merik avaient été convaincu par Claudius Marcus, un habitant de la planète, qu'il serait injuste de "contaminer" le style de vie de la planète en faisant un rapport sur l'existence de la société à la Marine marchande. Ainsi, charmé par les mœurs de ce peuple vivant comme un Empire romain du 20ème siècle, Merik décida de rester vivre sur la planète et fut élevé au rang de Premier Citoyen, un des leaders de cette société. À l'arrivée de l’Enterprise, le capitaine James T. Kirk estima que l'ingérence de Merik outrepassait la Directive première. Cependant, ce dernier fut tué avant d'avoir pu être jugé. Au cours de cette mission, Kirk décerna une mention spéciale à Montgomery Scott, déclarant : "En dépit d'une énorme tentation et de forts sentiments personnels, il a obéi à la Directive première. En occultant temporairement la ville en contrebas, il n'a pas interféré avec la société et a sauvé ma vie et celle de l'équipe d'exploration". (TOS: "Bread and Circuses")
Si le capitaine Merik ne faisait pas partie de Starfleet, il fut clairement indiqué qu'il était membre de la Marine marchande. Dans la tradition navale, la Marine marchande est une organisation alliée à l'armée, mais qui n'en fait pas officiellement partie. Ainsi, c'est ce qui distingue Merik (à qui Kirk a déclaré que la Directive première s'appliquait) de l'équipage de l'Odin (à qui Data a déclaré que la Directive première ne s'appliquait pas). De fait, l'Odin, un cargo de la Fédération, ne faisait pas partie de la Marine marchande et n'était donc pas lié à Starfleet, expliquant pourquoi il n'avait pas à se référer à la Directive première.
  • En 2365, le lieutenant-commander Data répondit à l'appel de détresse de Sarjenka, native de la planète Drema IV, et entretint sa communication avec elle pendant huit semaines. La planète de la jeune extraterrestre subissait des perturbations sismiques très importantes que l’USS Enterprise-D était en mesure de corriger. Quand l'équipage découvrit la situation de Sarjenka et l'existence d'une communication entre Data et elle, un vif débat eut lieu entre l'équipe de commandement, afin de déterminer s'il devait ou non intervenir pour aider la palnète et s'il ne s'agissait pas d'une infraction à la Directive première. Finalement, le capitaine Jean-Luc Picard déclara que, Sarjenka ayant clairement demandé l'aide de Data, il s'agissait ici d'une exception à la Directive première. Ainsi, Data se rendit sur la planète, où il rencontra la jeune extraterrestre. Afin de la mettre en sécurité, il la téléporta avec lui sur le vaisseau, avant que les souvenirs de cette dernière liés à Data et à l’Enterprise ne soient effacés. En parallèle, l’Enterprise mit fin à l'activité sismique de la planète sans que les habitants ne s'en rendent compte, répondant ainsi à l'appel de détresse sans interagir directement avec la société. (TNG: "Pen Pals")
  • En 2366, le dysfonctionnement de la planque d'une équipe d'observation (projection holographique utilisée pour cacher le poste d'observation de la Fédération) provoqua une explosion vue par les habitants de Mintaka III. Malgré les multiples tentatives de l’équipage de l’Enterprise-D pour limiter les effets de cette ingérence, les Mintakiens, qui avaient depuis longtemps cessé de suivre une religion, recommencèrent à croire au dieu vénéré par leurs ancêtres, le Superviseur. En effet, ces derniers crurent que le capitaine Jean-Luc Picard était une incarnation du Superviseur, qu’ils nommèrent “Le Picard”. Finalement, en désespoir de cause, Picard décida de révéler volontairement certains aspects de la Fédération au chef des Mintakiens, afin de montrer à ces derniers qu’aucun membre de l’équipage n’était un être divin ou surnaturel. Ainsi, l’interférence correctrice de Picard permit aux Mintakiens de revenir au développement initial de leurs croyances. (TNG: "Who Watches the Watchers?")
  • En 2370, Nikolai Rozhenko était l'observateur culturel attitré d'une société pré-distorsion vivant sur Boraal II. Au cours de sa mission, il commit au moins trois actions ayant des incidences sur la Directive première. Premièrement, il conçut un enfant avec une Boraalienne. Deuxièmement, il intervint pour sauver un village Boraalien qui allait être détruit par des causes naturelles (transgressant directement les ordres du capitaine Picard qui lui avait interdit d’utiliser son vaisseau ainsi). Troisièmement, il décida de rester dans le village après qu’il ait été relocalisé sur Vacca VI. Le plan mis en place par Rozhenko pour sauver le village Boraalien consistait à téléporter tous les habitants dans un holodeck de l’Enterprise-D, afin de pouvoir les transporter sur une autre planète sans qu’ils ne s’en rendent compte, limitant ainsi, d’après lui, l’ingérence de manière acceptable. Le capitaine Picard n’était pas d’accord et rappela que sauver un peuple d’une catastrophe naturelle était une violation de la Directive première. Cependant, mis devant le fait accompli par Rozhenko, qui avait déjà transporté les Boraaliens sur l’Enterprise alors que leur planète était en train de mourir, Picard décida d’installer le village sur la planète Vacca VI, tout en essayant de minimiser l’interférence avec la société (bien qu’un Boraalien se soit suicidé après avoir découvert par inadvertance ce qui arrivait à son peuple). Rozhenko fut autorisé à rester Vacca VI après que l’Enterprise ait réussi à réimplanter le village. (TNG: "Homeward")
Certains ont fait remarquer que Nikolai Rozhenko n'était pas membre de Starfleet et, qu'en tant que simple citoyen de la Fédération, il n'était pas censé être soumis à la Directive première. Cependant, dans son journal de bord, le capitaine Picard indiqua que Rozhenko avait été "stationné sur la planète en tant qu'observateur culturel". Ainsi, s'il a été envoyé sur place par Starfleet, cela signifie que les civils travaillant pour Starfleet devaient également respecter la Directive première. Cela expliquerait pourquoi Rozhenko, qui s'est donné beaucoup de mal pour s'opposer à l'application de la Directive première, n'a jamais invoqué son statut de civil pour justifier ses actes.
Les deux autres actions ayant interféré avec la société Boraalienne (à savoir, engendrer un enfant mi-humain, mi-boraalien, et rester vivre avec ces derniers) semblent être autorisées dans ces conditions, puisqu'elles n'ont pas été considérées comme des violations de la Directive première. Ainsi, que ce soit en raison de son statut de civil ou pour d'autres motifs non précisés, Rozhenko n'a apparemment pas été poursuivi pour ses actes.
  • En 2371, le capitaine Kathryn Janeway et le lieutenant Tom Paris interférèrent sans le vouloir avec la société d’une planète de classe M du Quadrant Delta, et durent remédier à cette ingérence. En effet, alors qu’ils enquêtaient sur une explosion massive ayant détruit toute vie sur la planète, Janeway et Paris furent transportées un jour dans le passé par une fracture dans le subespace. Si, dans un premier temps, le capitaine souhaitait interférer le moins possible avec le peuple de la planète, elle réalisa que sa présence et celle de Paris pouvaient être à l’origine des événements ayant mené à cette explosion et décida de révéler sa véritable identité. Finalement, elle comprit que c’était les efforts de l’équipe de sauvetage du Voyager pour les secourir, elle et Paris, qui avaient provoqué l’explosion ayant détruit la surface de la planète. Ainsi, elle fit en sorte d’empêcher que la mission de sauvetage ne se poursuive, évitant l'ingérence involontaire de son équipage. L’explosion n’ayant donc pas eu lieu, une nouvelle ligne temporelle fut créée, dans laquelle le Voyager n’interféra jamais avec cette société. (VOY: "Time and Again")
  • En arrivant à Takar, l’équipage du Voyager découvrit que deux Ferengis, qui s’étaient retrouvés piégés dans le Quadrant Delta à cause d’une perturbation du vortex de Barzan, se faisaient passer pour les Saints Sages du mythe Takarien afin d’exploiter le peuple de la planète. Ainsi, l’équipage du Voyager décida d’intervenir. En effet, le capitaine Janeway estimait que même si les Ferengis n’étaient pas membres de la Fédération, ces derniers n’étaient présents à Takar qu’en raison des actions de la Fédération. Ainsi, Janeway dut trouver un moyen d’éloigner les Ferengis sans compromettre les croyances religieuses des Takariens et sans aggraver la situation culturelle de la planète. (VOY: "False Profits")
  • Suite à un affrontement contre l’Oiseau-de-proie de classe D12 commandé par Lursa et B’Etor, la soucoupe de l’Enterprise-D, qui avait précédemment dû être séparée du module de propulsion, s’écrasa sur la planète Veridian III. Une fois l’équipage sauvé, Starfleet récupéra la soucoupe du vaisseau afin d’éviter de contaminer la civilisation pré-distorsion vivant sur Veridian IV. Plus tard, le module soucoupe fut envoyé au Musée de la Flotte afin d’y être conservé. ("Star Trek: Generations" ; PIC: "Võx")
  • En 2376, l’USS Voyager se retrouva piégé en orbite autour d’une planète dotée d’un noyau de tachyons unique et soumise à d’intenses forces gravimétriques. Cela avait par exemple pour effet d’accélérer l’écoulement du temps sur la planète : un jour à la surface correspondant à une seconde passée à bord du Voyager. Ainsi, bloqué en orbite, le vaisseau devint un troisième pôle pour la planète, déclenchant alors diverses réactions sismiques. De même, ce dernier étant visible (à la façon d'une étoile) depuis la surface, il fut la source de divers mythes et légendes. Bien que se trouvant dans l'espace, la présence du Voyager interféra avec l’évolution culturelle et technologique de cette planète, puisque cette société développa le voyage spatial dans l’uniquement but d’entrer en contact avec le vaisseau de la Fédération. (VOY: "Blink of an Eye")
  • En 2379, le capitaine Picard, Data et Worf se rendirent sur Kolarus III afin d’enquêter sur les signatures positroniques détectées à la surface de la planète. Une tempête ionique les empêchant d’utiliser les téléporteurs du vaisseau, l’équipe d’exploration utilisa la navette Argo pour se rendre sur la planète. Là, ils furent attaqués par un groupe de natifs et durent se servir de leurs phaseurs pour se défendre et s’enfuir. Ainsi, les habitants de la planète furent témoins de l’utilisation des phaseurs et de la navette Argo, sans que leur mémoire ait pu être effacée après coup. ("Star Trek: Nemesis")
Plusieurs commentateurs ont souligné la façon cavalière dont l’équipage semblait traiter cette mission. Le script du tournage indiquait clairement que les habitants de la planète avaient surpris l’équipe d’exploration et que les tirs de phaseurs étaient destinés à “distraire et ralentir les extraterrestres, pas à les tuer”. De même, on peut supposer que le capitaine Picard a considéré que leur plan d’évasion était préférable à une capture de l’équipe d’exploration et de la navette, qui aurait finalement été une interférence plus importante. Quoi qu’il en soit, la Directive première n’est pas abordée dans le film.
  • En 2380, l'enseigne Beckett Mariner renversa le système d'une société extraterrestre où une espèce de type opprimait et dévorait l'espèce lézard qui vivait sur la même planète. Ainsi, le capitaine Carol Freeman se téléporta aussitôt sur la planète afin de corriger les actions de Mariner. Si l'enseigne voulut se justifier en déclarant qu'elle cherchait à sauver une espèce, le capitaine lui fit remarquer qu'elle venait de déclencher une guerre sur une planète qui vivait avant en paix. Lassée par le comportement de sa fille, Freeman envoya cette dernière en thérapie à cause de ses actes et négocia avec le leader du peuple rat, dans le but de leur donner des réplicateurs de nourritures afin qu'ils cessent de dévorer les membres du peuple lézard. (LD: "Crisis Point")
  • Plus tard dans l'année, l’USS Cerritos retourna sur Beta III, découvrant que l'ordinateur Landru avait été réactivé. Le capitaine Carol Freeman et le commander Jack Ransom se rendirent à la surface afin d'inciter les Betans à reprendre la situation en main et à s'opposer à l'autorité de Landru, puisque la génération précédente ne semblait pas les avoir prévenus du danger. Freeman déclara plus tard que quelqu'un aurait dû garder un œil sur les Bêtans, mais Ransom souligna que la Directive première interdisait une telle action à moins que Starfleet ne l'ordonne. (LD: "No Small Parts")
  • Quelque temps avant 2381, l'ancienne enseigne Peanut Hamper, qui avait déserté le Cerritos lors d'une attaque des Pakleds, s'écrasa sur la planète Aerolus, où vivait une civilisation pré-distorsion dont les ancêtres avaient vécu dans l'espace. Si l'Areore Rawda tomba sous le charme de Peanut Hamper, cette dernière mit en place un plan la faisant passer pour une héroïne, afin d'impressionner Starfleet pour y être réintégrée. Ainsi, elle attira les Drookmani sur la planète et lança un appel de détresse au Cerritos, ce qui contraria le capitaine Carol Freeman car l'ex-enseigne venait d'ajouter la violation de la Directive première à sa liste de fautes. Malgré cela, le capitaine accepta de passer outre cela et d'accueillir à nouveau l'Exocompe après que cette dernière ait réussi à arrêter les Drookmani. Cependant, quand il fut révélé qu'il s'agissait en réalité d'un subterfuge de Peanut Hamper et que celle-ci menaça de contacter les Borgs, l'ex-enseigne fut enfermée dans la zone de l'Institut Daystrom réservée aux formes de vie informatiques mégalomanes. (LD: "A Mathematically Perfect Redemption")
  • La même année, le Cerritos participa à une course de Second Contact contre l’USS Aledo, un vaisseau de classe Texas, afin de prouver la valeur des vaisseaux de classe California. Sur la planète LT-358, l'enseigne D'Vana Tendi obligea l'équipage du Cerritos à arrêter la construction d'un avant-poste après avoir découvert des formes de vie microbiennes potentiellement sensibles. Cela permit à l’Aledo de remporter la course. Alors qu'elle déplorait que sa décision leur ait coûté la victoire, elle réalisa que l’Aledo n'avait pas pris en compte les formes de vie. Entendant cela, le capitaine Freeman contacta alors le vice-amiral Les Buenamigo pour déclarer la victoire du Cerritos par disqualification de l’Aledo puisque ce dernier n'avait pas pris le temps de s'intéresser aux formes de vie sur la planète et était donc incapable de suivre la Directive première. (LD: "The Stars at Night")

Interférences avec des sociétés connaissant l’existence d’autres mondes[]

  • En 2267, le capitaine James T. Kirk endommagea gravement un système informatique sur Eminiar VII. Ce système était utilisé en association avec un système informatique similaire se trouvant sur Vendikar, afin de simuler une guerre entre les deux planètes. De fait, les deux peuples se menaient une guerre via ordinateur pour protéger leur planète et leurs architectures. Cependant, l'endommagement du système annula l'accord entre les deux planètes, mettant fin à la guerre simulée et les obligeant à choisir entre mener une véritable guerre ou cesser les hostilités. Ainsi, le peuple d'Eminiar VII voulut se tourner vers cette deuxième option avec l'aide d'un ambassadeur de la Fédération. Cette interférence eut lieu au cours d'une mission diplomatique de la Fédération. (TOS: "A Taste of Armageddon")
Au cours de cette mission, Kirk invoqua l’Ordre Général 24 comme menace contre Eminiar VII. Recourir à cet Ordre Général équivalant à une déclaration de guerre contre la planète, il est possible que la Directive Première ait été interrompue dans cette situation. Ainsi, on peut supposer que l’Ordre Général 24 a fourni une couverture légale à Kirk pour son ingérence, bien que l’on ignore quelles sont les circonstances dans lesquelles l’Ordre Général 24 peut être invoqué et s’il existait des circonstances non révélées justifiant cette démonstration inhabituelle d’agressivité et d’ingérence de la part de Starfleet.
Outre l’appel à l’Ordre Général 24, on peut également noter que, comme dans TOS: "The Return of the Archons", la Fédération a laissé du personnel (ici, l'ambassadeur Robert Fox) sur les lieux, afin d'aider et d’accompagner la société dans sa réorganisation à la suite de l’ingérence.
  • Plus tard cette même année, Kirk persuada le Spock de l'univers-miroir d’œuvrer en faveur d'un changement culturel important dans l'Empire Terrien. Si ces actions avaient eu lieu dans l'univers de la Fédération, elles auraient sans aucun doute constitué une ingérence dans les affaires internes d'une nouvelle société. Cependant, il n'avait jamais été envisagé auparavant que la Directive Première puisse s'appliquer à un autre univers, puisque que la connaissance de l'existence de tels univers était un secret bien gardé, apparemment inconnu de Kirk et de son équipage. (TOS: "Mirror, Mirror")
  • Alors que l’Enterprise avait été envoyée sur Capellar IV afin d'ouvrir des négociations concernant l'accès aux ressources minérales de la planète, Kirk empêcha le Teer, ou chef, des tribus de tuer l'épouse et l'enfant à naître du chef précédent. Ce délai permit à la femme de donner naissance à son fil qui, par filiation, devenait le futur Teer des tribus. Les mesures mises en place par Kirk pour préserver la lignée du Teer légitime étaient une réaction au renversement et à la mort de ce dernier, causés par l'influence des Klingons auprès de ce peuple. Ainsi, l'interférence de Kirk visait à tenter de restaurer les modifications faites à cette société. (TOS: "Friday's Child")
  • En 2319, Mark Jameson, alors capitaine de l’USS Gettysburg, fournit des armes à Karnas, le chef d'une faction vivant sur Mordan IV, en échange de la libération d'otages de la Fédération. Cependant, Jameson fournit également des armes équivalentes aux factions rivales. Ainsi, cette décision plongea les sociétés concernées dans des décennies de guerre civile. Plus tard, Jameson se justifia auprès du capitaine Jean-Luc Picard, expliquant qu'armer les deux camps avait permis de sauver les otages, tout en maintenant l'équilibre des forces, annulant donc d'après lui son ingérence. (Néanmoins, Jameson mentionna également avoir falsifié les enregistrements liés à cet événement auprès de Starfleet, indiquant que sa conviction dans la validité de son excuse n'était pas aussi grande qu'il le prétendit par la suite.) Jameson mourut avant que des mesures ne soient prises à son encontre au sujet de son ingérence. (TNG: "Too Short a Season")
  • La capitaine Picard interféra avec la société Edo de Rubicun III à la date stellaire 41255. Tout d'abord, il empêcha la condamnation à mort de Wesley Crusher, un citoyen de la Fédération, après que celui-ci ait enfreint une loi extraterrestre en abimant accidentellement de nouvelles plantations. Ensuite, alors qu'il tentait de comprendre l'influence qu'avait un puissant vaisseau sur cette société, Picard emmena une Edo sur l’Enterprise où il lui révéla que le dieu de son peuple était une installation orbitale. Picard justifia son action auprès de Starfleet en déclarant que, la condamnation à mort étant la seule sanction appliquée par les Edo quelque soit la gravité de l'infraction commise, il aurait été injuste de ne pas intervenir et de laisser Wesley se faire exécuter pour un délit dont il n'avait pas connaissance. (TNG: "Justice", "Coming of Age")
La raison pour laquelle l'Enterprise a été autorisée à se rendre sur Rubicun III n'est pas clairement explicitée. En effet, plusieurs aspects de l'épisode indiquent qu'il s'agit d'un premier contact et que le peuple Edo possède une technologie moins développée que celle de la Fédération, ces premiers ne maîtrisant pas encore les vols spatiaux. Néanmoins, d'autres aspects semblent également impliquer que les Edo ont connaissance de l'existence d'autres civilisations sur d'autres planètes.
  • Lors d'une mission de sauvetage d'un vaisseau J'naii, le commander William Riker tissa des liens avec Soren, une J'naii s'identifiant comme femme alors que les membres de cette espèce ne se genraient pas et qu'une telle "identification" était considérée comme un signe de maladie. Lorsque l'identité féminine de Soren fut découverte, elle fut forcée de subir un traitement psychotectique, afin de la "guérir". Riker demanda l'aide de Picard pour sauver Soren, mais ce dernier refusa malgré sa compassion pour son premier officier, car une telle mesure constituerait une violation de la Directive Première. Malgré cela, Riker et Worf tentèrent de sauver Soren, mais arrivèrent trop tard. (TNG: "The Outcast")
  • En 2369, le chef Miles O'Brien prit des mesures au sein de la station spatiale Deep Space 9, interférant dans le bon déroulement d'une "chasse" entre un groupe de chasseurs et leur proie, un Tosk. La chasse était une part importante de la culture de cette société et le commander Benjamin Sisko estima que cette interférence représentait une violation de la Directive Première. Sisko fit remarquer qu'il y aurait pu avoir une exception à la Directive Première si le Tosk avait demandé l'asile à la Fédération. Cependant, ce dernier considérait une telle demande comme étant honteuse. Les mesures prises par O'Brien pour aider le Tosk à échapper aux Chasseurs lui valurent un réprimande dans son dossier de Starfleet, même si Sisko lui manifesta en privée de la sympathie et que celui-ci avait officieusement aidé l'officier en demandant à Odo de l'arrêter "sans se presser". (DS9: "Captive Pursuit")
  • Plus tard en 2369, le commander Sisko proposa de déplacer les Ennis et Nol-Ennis hors de leur prison lunaire. Le docteur Julian Bashir déclara alors que cela équivaudrait à une "évasion de prison" et qu'ils interféreraient donc avec le système judiciaire de cette société. Néanmoins, Sisko estimait que les micro-organismes vivant dans le corps des prisonniers pouvait être considérés comme "uniques et distincts" de leur société d'origine et, en tant que commander, il pensait que la Fédération serait d'accord pour voir cette situation comme une exception à la Directive Première. De plus, le commander jugeait que, après avoir passé tant de temps à mourir et à renaître inlassablement, les prisonniers avaient assez payé pour leur crime initial. Cependant, les prisonniers ne pouvant survivre que grâce aux micro-organismes présents sur cette lune, ils ne purent être déplacés et cette discussion resta purement théorique. (DS9: "Battle Lines")
  • En 2371, le capitaine Kathryn Janeway détruisit la station spatiale du Pourvoyeur. Cela se produisit après que le Pourvoyeur ait lancé le programme d'auto-destruction alors qu'il était mourant. En effet, ce dernier voulait être sûr que les Kazons ne pourraient pas utiliser la station spatiale contre les Ocampas, une race qu'il protégeait et sur laquelle il veillait. Néanmoins, le programme connut une défaillance lorsqu'un vaisseau Kazon entra en collision avec la station à la suite d'un combat l'opposant au Val Jean. Le lieutenant Tuvok indiqua à Janeway que le fait d'interférer dans les affaires internes de ces sociétés pourrait constituer une infraction à la Directive Première, déclarant que la destruction de la station "affecterait l'équilibre des pouvoirs de ce système". Cependant, comme le vaisseau Kazon ne serait pas entré en collision avec la station sans l'arrivée involontaire du Voyager et du Val Jean dans ce Quadrant, l'interférence de Janeway visait à rétablir l'équilibre de la situation et à reprendre le cours des événements tels qui auraient dû se dérouler à l'origine. (VOY: "Caretaker")
  • En 2372, le lieutenant B'Elanna Torres aida les Unités Automatisées des Pralor à développer un moyen de se reproduire. Lorsque le Voyager les rencontra pour la première fois, les Unités Automatisées avaient été conçues de telle façon qu'elles ne pouvaient pas créer d'autres Unités Automatisées. Torres soutint au capitaine Janeway qu'en aidant les Unités Automatisées à dépasser cette contrainte de fabrication, elle pourrait les sauver de l'extinction car, au fil du temps, les Unités Automatisées finiraient par cesser de fonctionner. Janeway refusa, estimant que cette modification de leur configuration constituait "l'équivalent d'une modification de leur structure génétique", et donc une violation de la Directive Première. Ainsi, Janeway refusa de permettre à Torres de continuer, déclarant que "l'extinction est souvent la fin naturelle de l'évolution". Cependant, Torres fut kidnappée par une Unité Automatisée qui la força à développer un prototype qui pourrait se servir de nouvelle norme de conception et permettre la reproduction des Unités Automatisées. Avant d'être secourue, Torres détruisit son prototype, empêchant les Unités Automatisées d'apprendre à se reproduire et supprimant ainsi toute interférence. (VOY: "Prototype")
  • Dans la première moitié des années 2370, le capitaine Rudolph Ransom et l'équipage de l’USS Equinox tuèrent plusieurs formes de vie nucléogéniques et utilisèrent leurs corps comme carburant afin d'améliorer considérablement leur moteur de distorsion. Ransom estimait qu'il était dans son bon droit, se référant à l'alinéa 3 du Règlement de Starfleet (celui-ci stipulant que "dans le cas d'une destruction imminente, un capitaine est autorisé à préserver la vie de son équipage par tous les moyens nécessaires"). Cependant, le capitaine Janeway réfuta ce raisonnement et déclara que le meurtre systématique de membres d'une société extraterrestre était une violation directe de la Directive Première. Ransom, préférant se battre à la fois contre le Voyager et contre les formes de vie nucléogéniques plutôt que de passer "trente ans en cellule" fut finalement tué lors de la destruction de l’Equinox. (VOY: "Equinox, Part I", "Equinox, Part II")
  • En 2373, l’USS Voyager traversa le Vide, une zone de l'espace complètement noire et uniquement habitée par une race ayant évolué pour s'adapter à l'absence de lumière. Cette zone était utilisée par un cargo Malon pour se débarrasser de ses déchets toxiques via un vortex spatial qui s'ouvrait directement sur le centre du Vide. Lorsque le Voyager découvrit ce qui se passait, l'équipage commença par proposer de donner aux Malons l'accès à la technologie de recyclage de Starfleet. Cependant, leur offre fut rejetée et ils décidèrent de détruire le vortex après l'avoir traversé pour rejoindre l'autre extrémité du Vide. Bien que les Malons n’avaient pas développé leur système de recyclage, Chakotay remarqua que ces derniers possédaient déjà les bases de la technologie qu’ils devaient encore mettre en place. Ainsi, le Voyager n’offrit pas aux Malons l’accès à une nouvelle technologie, mais leur proposa un simple coup de pouce pour les aider à étendre une technologie qu'il commençait déjà à développer. De même, leur intervention permit de restaurer le mode de vie naturel des extraterrestres vivant dans le Vide. (VOY: "Night")
  • En 2374, le capitaine Benjamin Sisko œuvra avec Elim Garak afin d'amener l'Empire Romulien à s'engager dans la guerre du Dominion en utilisant de faux prétextes. De fait, les Romuliens étaient, jusqu'alors, restés neutres dans ce conflit. Sisko et Starfleet étaient persuadés que la Fédération et l'Empire Klingon perdraient face au Dominion s'ils ne se faisaient pas de nouveaux alliés. Sisko et Garak, avec le soutien de Starfleet Command, créèrent de fausses preuves qui convainquirent les Romuliens que le Dominion avait l'intention de revenir sur le traité de paix qu'il avait conclu avec eux et qu'il organisait une invasion de grande envergure. L'entrée en guerre des Romuliens entraîna des pertes militaires et civiles importantes au sein de la société romulienne. (DS9: "In the Pale Moonlight")
Si l'intervention de Sisko aurait très certainement été considérée comme une violation de la Directive Première en d'autres circonstances, il a agi avec l'aval de Starfleet, alors qu'ils étaient en période de guerre. Sisko n'a apparemment subi aucune conséquence pour son ingérence dans les affaires internes des Romuliens. De fait, comme vu dans TOS: "Errand of Mercy", il semble qu'il puisse y avoir des exceptions à la Directive Première lorsque la Fédération est en guerre.
  • Le capitaine Sisko utilisa ses larges connaissances au sujet des systèmes d'ingénierie de l’USS Defiant, ainsi que sa formation et son expérience tactique, pour aider les Forces de la Résistance Terrienne de l'univers-miroir à remporter une importante victoire contre l'Alliance Klingo-Cardassienne placée sous le commandement de Worf. (DS9: "The Emperor's New Cloak")
La Résistance n'avait pas réussi à rendre pleinement opérationnelle sa version du Defiant et ne savait pas comment utiliser au mieux le vaisseau. Sisko, quant à lui, avait une grande connaissance du Defiant de son univers et, grâce à cela, la Résistance gagna là où, sans lui, elle aurait dû perdre. Cette bataille marqua un tournant majeur dans l'histoire de l'univers-miroir et constitua une ingérence dans les affaires internes de cette univers.
  • En 2375, Worf défia et tua Gowron, le Chancelier de l'Empire Klingon. Worf considérait que Gowron avait cherché à manipuler les forces Klingonnes dans le but de détruire la réputation du général Martok et de saper l'autorité militaire de ce dernier, mettant ainsi en péril l'ensemble des efforts de guerre face au Dominion pour des raisons politiques personnelles. Ainsi, Worf avait été autorisé par le capitaine Sisko à utiliser tous les moyens nécessaires pour résoudre ce problème. Worf battit Gowron en combat singulier et, pendant quelques instants, il fut acclamé par les Klingons présents, devenant alors le nouveau Chancelier du Haut Conseil. Cependant, il abdiqua aussitôt en faveur de Martok. Avant le duel, Worf retira son combadge, indiquant qu'il n'agissait pas en tant qu'officier de Starfleet mais simplement en tant que Klingon. (DS9: "Tacking Into the Wind")
La Directive Première n'a pas été mentionnée au cours de cet épisode. Quoi qu'il en soit, cette ingérence dans les affaires internes klingonnes de la part d'un officier de Starfleet, bien qu'il déclara agir en tant que civil, semble constituer une violation de la Directive Première. Ainsi, il est possible que cette intervention ait été excusée en raison de son influence sur la guerre.
  • Toujours en 2375, Tom Paris tenta d'influencer le gouvernement du Monde Océanique Monean pour qu'il prenne des mesures plus énergiques afin de sauver leur monde aquatique qui commençait à se disperser dans l'espace. Lorsque Paris proposa d'intervenir directement pour convaincre le gouvernement Monean récalcitrant, le capitaine Janeway déclara qu'une telle ingérence dans le fonctionnement interne d'un gouvernement constituait une violation de la Directive Première. Ainsi, elle interdit à Paris d'intervenir. Malgré ces ordres, Paris tenta de détruire une raffinerie d'oxygène afin de montrer aux Moneans que leur façon de les exploiter était dangereuse. Sa tentative fut, cependant, contrecarrée par le Voyager. Suite à sa désobéissance, Paris fut rétrogradé au rang d'enseigne et incarcéré dans une cellule du Voyager pendant trente jours pour insubordination, utilisation non autorisée d'un vaisseau spatial, mise en danger d'autrui et conduite indigne d'un officier. (VOY: "Thirty Days")
Paris ne fut jamais directement accusé d'avoir violé la Directive Première. De fait, celui-ci n'ayant pas réussi à mener son plan à bien, ses actions ne dépassèrent pas le stade de la tentative d'interférence. Quoiqu'il en soit, la sanction choisie par Janeway semblait correspondre à un délit majeur : Paris fut mis en cellule pendant un mois, privé de visites et de tout type de divertissement, et n'ayant droit qu'à la "nutrition de base".
  • Toujours en 2375, l'amiral Dougherty, agissant sur les ordres du Conseil de la Fédération, forma une alliance avec les Son'a dans le but de relocaliser de force la totalité des Ba'ku (soit environ 600 individus) hors de leur planète. Cette mesure devait impérativement être prise avant que les Son’a n’utilisent leur technologie pour collecter les particules métaphasiques présentes dans les anneaux de la planète, puisque celle-ci deviendrait inhabitable pour des décennies après la récolte de ces particules permettant de prolonger la vie. Dougherty justifia son intervention en déclarant que la Directive Première ne s'appliquait tout simplement pas. Il soutint que, les Ba'ku n'étant pas originaires de la planète et donc "pas destinés à être immortels", les déplacer revenait simplement à rétablir leur évolution naturelle. Cependant, la véritable motivation de l’amiral était que la collecte des particules métaphasiques pourrait doubler l’espérance de vie dans toute la Fédération et permettre à une nouvelle science médicale de voir le jour. Le capitaine Picard considéra que cela ne justifiait pas une dérogation à la Directive Première. Il estimait au contraire que la participation de Starfleet à la relocalisation forcée de tout un peuple serait “une atteinte à l’esprit même de la Fédération”. Ainsi, Picard désobéit aux ordres directs de Dougherty et conspira avec d’autres membres de son équipage pour monter une insurrection contre l’amiral et ses alliés, avant d'être arrêté et menacé de passer en cour martiale. Finalement, l’intervention de Picard permit d’empêcher le déplacement des Ba’ku, sans entraîner une perte de son grade ou de son commandement. ("Star Trek: Insurrection")
Le fait que le capitaine Picard rejette le raisonnement de Dougherty n'est pas sans rappeler le refus du capitaine Kirk d'accepter l'argument du capitaine Tracey concernant la violation de la Directive Première sur Oméga IV, un siècle plus tôt. Tout comme Dougherty, Tracey estimait que son ingérence était justifiée car elle permettrait de faire bénéficier d'un prolongement de la vie à l'ensemble de la Fédération. (TOS: "The Omega Glory") Dans les deux cas, ni Kirk ni Picard n'avaient considéré que le fait de pouvoir rallonger la vie des membres de la Fédération justifiait d'interférer dans l'évolution d'une autre société.
Le fait qu'un officier militaire puisse refuser d'obéir à des ordres qu'il considère comme étant erronés, comme ce fut le cas pour Picard et Kirk, existe depuis un certain temps. En effet, les procès de Nuremberg ont contribué à établir l'obligation pour le personnel militaire de remettre en question et, le cas échéant, de ne pas tenir compte d'ordres leur paraissant inappropriés. Ainsi, il est impossible d'invoquer la simple défense "Je ne faisais qu'obéir aux ordres" lorsqu'une action considérée comme contraire à l'éthique ou comme un crime de guerre (ou, ici, comme une violation de la Directive Première) en est le résultat naturel.

Autres points importants[]

  • La Directive Première n'est entrée en vigueur en tant qu'ordre général que quelques temps après les années 2160 (c'est-à-dire à l'époque où l'équipage du vaisseau Horizon laissa derrière lui des livres traitant de technologies et de notions culturelles qui influencèrent le cours de la civilisation de la planète Sigma Iotia II). (TOS: "A Piece of the Action")
  • Bien que la Directive Première n'ai été officiellement formulée qu'après les années 2160, ses principes fondamentaux constituaient déjà une part importante des procédures de la flotte terrienne de Starfleet. De fait, dès 2152, l'équipage de l’Enterprise se donna beaucoup de mal pour récupérer un communicateur tombé accidentellement de la poche du lieutenant Malcolm Reed lors d'une mission d'exploration sur une planète pré-distorsion. (ENT: "The Communicator")
  • À la date stellaire 43775.5, l’USS Enterprise-D reçut un ordre de mission d'un amiral de Starfleet Command. D'après les détails de la mission, il était précisé que la prise de contact avec le vaisseau vivant connu sous le nom de code "Tin Man" devait tenir compte de la Directive Première. (TNG: "Tin Man")
  • Benjamin Sisko et le personnel de Deep Space 9 avaient pour ordre de "faire tout leur possible, à l'exception de violer la Directive Première", pour que Bajor et le peuple bajoran soient prêts à rejoindre la Fédération. (DS9: "Emissary")
Pendant toute la durée de son commandement sur Deep Space 9, Sisko s'efforça de respecter la Directive Première, la limite devenant de plus en plus mince au fil du temps, à mesure qu'il assumait son rôle d"'émissaire". Son influence sur Bajor était si grande qu'ils se retirèrent de la Fédération au tout dernier moment sur ses conseils. (DS9: "Rapture")
  • Un ordre similaire, connu sous le nom de Directive Première Temporelle, fut également mis en place et s'appliquait essentiellement aux officiers de Starfleet voyageant dans le passé. Cette Directive leur interdisait d'interférer avec les événements passés et de modifier le cours de l'histoire ; cela incluait de donner des informations sur le futur à des individus vivant dans le passé, ou de prendre des mesures qui auraient été impossibles avec la technologie de l'époque. (VOY: "Future's End, Part II", "Endgame")
  • Selon le contre-amiral Norah Satie, à la date stellaire 44769.2, Jean-Luc Picard avait violé la Directive Première à neuf reprises depuis sa prise de commandement de l’USS Enterprise-D, trois ans et demi auparavant. Picard déclara alors qu'à chaque fois qu'il avait violé la Directive Première, il l'avait fait après mûre réflexion te avec la certitude qu'il s'agissait de la meilleure chose à faire. Il souligna également qu'il avait toujours fourni des rapports complets à Starfleet afin d'expliquer ce qui l'avait amené à prendre une telle décision. (TNG: "The Drumhead")

Comportements à l’égard de la Directive première[]

En tant qu’organisation, Starfleet avait le plus grand respect pour la Directive première et exigeait qu’elle soit respectée. (TOS: "The Omega Glory", "Bread and Circuses") Mais tous les citoyens de la Fédération, ou même tous le personnel de Starfleet, n’étaient pas convaincus que le strict respect de la Directive première en toutes circonstances était dans l’intérêt des civilisations qu’elle était censée protéger. Les capitaines de Starfleet eux-mêmes avaient des positions personnelles très différentes quant au degré de flexibilité à appliquer. Le capitaine James T. Kirk fit remarquer que la Directive première ne devait s’appliquer qu’aux civilisations vivantes et en développement, et qu’il convenait d’intervenir dans le cas où une société aurait été réduite en esclavage, se trouverait dans un état de stagnation totale ou courrait un danger mortel. (TOS: "Errand of Mercy", "The Return of the Archons", "The Apple" ; "Star Trek Into Darkness") Le capitaine Kirk tenta également, au moins deux fois, d’interférer dans les affaires internes d’une civilisation parce qu’il considérait qu’une morale supérieure l’y obligeait et justifiait de telles actions. (TOS: "Mirror, Mirror", "For the World is Hollow and I Have Touched the Sky") A contrario, les capitaines Picard et Janeway étaient prêts à regarder des société entières périr si cela était leur évolution naturelle plutôt que d’intervenir et ce, même lorsque certains cherchaient à les convaincre que le rôle de Starfleet devrait consister à agir pour sauver des sociétés plutôt que de les laisser mourir sans rien faire. (TNG: "Homeward", "Pen Pals" ; VOY: "Time and Again") Cet éventail de réaction pouvait même se retrouver en un seul individu. Ainsi, la capitaine Janeway, par exemple, déclara que le 23ème siècle, à l’image du capitaine Kirk, était réticent à invoquer la Directive première, mais elle admit l’avoir elle-même contournée à plusieurs reprises durant son voyage dans le Quadrant Delta. (VOY: "Flashback", "Equinox, Part I")

Peu de temps après son arrivée à bord de l’Enterprise, Spock demanda à Numéro Un si elle avait déjà pensé que la Directive première était non seulement contraire à l’éthique, mais aussi illogique, voire moralement indéfendable. Chin-Riley mit rapidement fin à cette discussion en affirmant qu’elle ne s’était jamais posé cette question et que, pour le bien de sa santé mentale, il ne devrait pas se la poser non plus. (Short Treks: "Q&A")

La Directive première, comme interdiction d’interférer dans l’évolution d’une culture, était propre à la Fédération des Planètes Unies. D’autres organisations et cultures hors Fédération avaient des approches différentes en matière d’interférence avec les sociétés. Ces autres approches pouvaient aller de l’annihilation totale des civilisations par assimilation (comme avec les Borgs) à la relocalisation planétaire d’une société lorsqu’elle était en danger sur sa planète d’origine (comme avec les Préservateurs), en passant par l’apport de connaissances avancées quand une civilisation était jugée prête (comme avec les Vulcains). Chez certaines civilisations, telles que les Q, une ingérence pouvait également être considérée comme quelque chose d’amusant.

Néanmoins, certaines sociétés avaient des règles similaires contre l’ingérence ou le partage de technologie. C’était notamment le cas des Sikariens. (VOY: "Prime Factors")

Coulisses[]

Informations générales[]

Dans The Star Trek Encyclopedia (4e ed., vol. 2, p.180), on peut voir une photo d'un accessoire fabriqué pour le bureau de l'amiral Christopher Pike dans Star Trek Into Darkness, où étaient notés le texte des trois premiers ordres généraux de Starfleet. Ainsi, le texte de l'Ordre général n°1 était le suivant :

Le droit de chaque espèce sensible à vivre conformément à son évolution culturelle normale étant considérée comme sacré, aucun membre du personnel de Starfleet ne peut interférer avec le développement normal et sain de la vie et de la culture des extraterrestres.
Cette interférence comprend l'introduction de connaissances, de puissances ou de technologies supérieures dans un monde dont la société est incapable de gérer ces avantages avec sagesse.
Le personnel de Starfleet ne peut violer la Directive Première même pour sauver sa vie et/ou son vaisseau, à moins qu'il n'agisse pour réparer une violation antérieure ou une contamination accidentelle de cette culture.

Cette formulation de l'Ordre général 1 trouve son origine dans le FASA Star Trek Role-Playing Game (The Federation sourcebook, p.5), le texte ayant été légèrement modifié par la personne ayant réalisé l'accessoire pour le film.

Autres médias[]

  • Dans le roman Strangers from the Sky, les Vulcains avaient développé leurs propres lois de non-ingérence dans les années 1870. Néanmoins, ils ne contraignaient pas les Humains - avec qui ils avaient effectué le Premier Contact - à se rallier à ces règlements.
  • Dans le roman By the Book, le capitaine Jonathan Archer dut décider s'il devait fournir à l'une des deux cultures rencontrées la technologies nécessaires pour lui permettre d'accéder au même niveau technologique que l'autre société, plus avancée.
  • Dans le roman Double Helix: Double or Nothing, la "Résolution de Non-ingérence" fut rédigée et signée par tous les membres de la Fédération en 2175. Dans les années 2190, la Directive Première était pleinement en vigueur.
  • Dans le roman Prime Directive, une "Échelle Culturelle" avait été développée au début des années 2200, afin de mesurer le développement culturel d'une civilisation et de surveiller son évolution.
  • Dans le roman Forgotten History, il est révélé que la dernière intervention de Kirk à la fin de la mission de cinq ans de l’Enterprise fut de sauver une planète d'une menace environnementale, où les nobles étaient prêts à laisser mourir la globalité de la population comme preuve de leur foi. Conscient que cette politique entraînerait l'extinction de la population de la planète une fois la crise terminée, Kirk fournit aux habitants le matériel médical nécessaire pour leur permettre de survivre à l'attaque, déclarant à ces derniers que les médicaments provenaient en fait d'une partie de la planète qui avait été détruite par des catastrophes antérieures. Il fut ensuite condamné à passer en cour martiale pour avoir violé la Directive Première, mais ses arguments pour justifier ses actions (combinés à ceux d'un agent du tout nouveau Département des Investigations Temporelles) lui valurent d'être promu amiral. En effet, bien qu'il s'agissait, en apparence, d'une récompense, le jury de la cour martiale savait qu'il s'agissait, en réalité, d'une punition pour Kirk, puisqu'il n'était pas fait pour la vie loin de l'exploration d'un amiral.
  • D'après le jeu sur CD-ROM Star Trek : 25th Anniversary, l'une des plus graves violations de la Directive Première ayant eu lieu était un événement connu sous le nom d'"Incident Galahad", lorsque l’USS Galahad interféra sans autorisation dans la Guerre civile de Shiva Omicron IV en 2208. De fait, le Galahad utilisa ses phaseurs pour assommer une armée de la faction Jerion alors qu'elle s'apprêtait à commettre un massacre. Cependant, les Jerions inconscients furent alors eux-mêmes tués, provoquant l'extinction de la culture Jerion. Cet événement devint un test visant à mesurer les compétences d'un capitaine de vaisseau. Le capitaine Joshua Mulrone Grant fut traduit en cour martiale et emprisonné pour son rôle dans le génocide Jerion. Lors de son procès, il déclara : "La Directive Humaine est la véritable Directive Première".
  • La Directive Première Temporelle est mentionnée dans le roman Federation de Judith Reeves-Stevens. Dans ce roman, la Directive Première Temporelle existait à la fois à l'époque de la série originale et à l'époque de The Next Generation. Ainsi, Kirk et Picard savaient tous les deux comment suivre cette directive, bien que ni l'un ni l'autre n'étaient réellement capable de voyager dans le temps (du moins simplement et/ou volontairement).
  • Dans le futur alternatif dépeint dans la trilogie de romans Millennium, la Fédération suspendit la Directive Première en pleine guerre contre l'Ascendance Bajorane. La ligne temporelle fut ensuite réinitialisée grâce aux efforts de l'équipage de Deep Space 9.
  • Selon le manuel du jeu de rôle The Federation, le premier capitaine à être passer en cour martiale pour avoir violé la Directive Première est le capitaine James Gunther Smithson. À la date stellaire 1/2803, il désactiva les armes nucléaires de deux gouvernements sur Vega Proxima, empêchant ainsi une guerre nucléaire. Après ça, Smithson fut relevé de son commandement et renvoyé de son service.
Les indications ci-dessus sont en contradiction avec l'épisode TOS: "Court Martial", dans lequel il est dit qu'aucun capitaine de vaisseau n'était jamais passé en cour martiale générale auparavant.
  • Dans le jeu Star Trek Online, l'amiral T'Nae invoqua la Directive Première dans l'affaire opposant les Rémiens au Tal Shiar puisqu'il n'y avait pas de preuve directe que les Iconiens étaient alliés au Tal Shiar ou impliqués dans la situation des Remiens d'une quelconque façon. Néanmoins, l'amiral autorisait le joueur à approfondir la question et à prendre des mesures si nécessaire.
  • Dans Star Trek : Lower Decks, Issue 2, Freeman, T'Ana et Shaxs furent accusés d'avoir enfreint la Directive Première des Qvanti lorsqu'ils atterrirent accidentellement sur une partie de la planète abritant la race voisine des Qvanti, les Yentoa, prisonnière d'un "âge sombre". Ainsi, le Cerritos et ses officiers furent condamnés à mort. Dans le numéro suivant, l'hologramme Dracula révéla la vérité concernant les Qvanti et les Yentoa. De fait, les Yentoa, plus pacifiques, avaient été forcés à vivre de cette façon par les Qvanti, qui avaient volé leur équipement et kidnappé leurs enfants. Freeman réalisa alors que les Qvanti avaient simplement créé leur Directive Première à la volée, trouvant ainsi une raison officielle de les tuer afin de cacher cette vérité.
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