Installé sur la plupart des vaisseaux spatiaux et station spatiale, le "turbolift" fournit au personnel un système de transport vertical et horizontal entre les différentes sections d'un vaisseau. Dans les années 2270, l'interface tactile des "turbolifts" est remplacée par une interface vocale.
Spécifications du Turbolift[]
Conception[]
Chaque véhicule comprend un cabine en plaques de duranium garnies de micromousse, façonnées sur un cadre ultraléger en composites à base de duranium. Au long de chaque turbopuits, des conduites électromagnétiques assurent la propulsion des trois moteurs à induction linéraire montés dans un cadre extérieur au véhicule, ce qui assure des accélérations de près de 10 mètres par seconde. Des amortisseurs inertiels absorbent une partie de cet effet, par le truchement d'une grille montée dans la base de chaque cabine.
Commande[]
Les commandes sont de type vocal : destination, pause, reprise, fermeture d'urgence - les portes sont hermétiquement closes en moins d'une seconde.
Sécurité[]
Un système de sécurité reposant sur l'identification des empreintes vocales assure le filtrage des utilisateurs; tout usager non autorisé est automatiquement convoyé vers une aire de détention. Les portières externes sont normalement configurées de façon à percevoir la présence d'une personne en attente et à s'ouvrir en cas de besoin. Il est cependant possible de les régler en vue d'une ouverture exclusivement manuelle.
Confort[]
L'aménagement intérieur des cabines, conçu pour le confort des passagers, fait la part belle aux tons pastel et aux éclairages tamisés. Le module d'éclairage discoïde au plafond de chaque cabine fait en outre fonction de sortie de secours. En tirant sur des boutons situés de part et d'autre du disque, on dégage la plaque par le biais d'une commande pneumatique, ce qui donne accès aux puits - les conduites verticales sont équipées d'échelles de secours. En temps normal, les usagers autorisés n'ont besoin que du système de commandes vocales pour faire fonctionner le turbolift. Toutefois, chaque cabine est doté d'un panneau qui donne accès aux gaines et aux consoles d'alimentation.
Efficacité[]
Un ordinateur central calcule les trajets optimaux et évalue la disponibilité des véhicules (statut normal ou urgent), ce qui minimise l'attente. En cas d'alerte, les règles de priorité et de statut sont entièrement configurables à partir de la passerelle de commandement ; il demeure cependant possible à l'opérateur d'une cabine arrêtée de passer outre aux commandes de la passerelle, en fonction des informations dont il dispose.
Couplage vers l'Extérieur[]
Le nombre de véhicules en service est en règle général de dix ; il peut être porté à vingt quand des circonstances exceptionnelles l'exigent. En outre, le sommet du Turbopuits 2, à l'extrémité postérieur de la passerelle de commandement, peut être connecté directement à des points d'ancrage aménagés sur les stations spatiales, lors des haltes du vaisseau, ce qui permet le passage des cabines des turbolifts du spationef vers les puits de la base. (TOS: "Where No Man Has Gone Before"; Star Trek: The Next Generation; DS9: "The Forsaken")
Accidents de Turbolift[]
En 2287, après la construction du nouveau USS Enterprise-A, de nombreux systèmes sont victimes de mal-fonction, incluant le moteur à distorsion. Après leurs permissions à terre, Kirk, Spock et McCoy entre sur la passerelle visiblement ennuyés par l'ouverture partiel du "turbolift". ("Star Trek V: The Final Frontier")
En 2365, lorsque l'USS Enterprise-D scanne les journaux de bord de l'USS Yamato, ils contractent un virus informatique qui endommagea les systèmes informatiques de bord. Un de ces systèmes était les "turbolifts" qui en raison d'un mauvais fonctionnement projette le Lieutenant Geordi La Forge sur la passerelle. (TNG: "Contagion")
En 2367, lorsque l'USS Enterprise-D est emprisonné par le Tyken's Rift, le Capitaine Jean-Luc Picard hallucine en imaginant que le "turbolift" rétrécit. (TNG: "Night Terrors")
En 2368, un morceau de métal parasite "lEnterprise-D lorsqu'il détruit un astéroïde qui allé entré en collision avec une planète. Le parasite commence par mangé le nitrium contenu dans tous les circuits critiques du vaisseau. Un de ces systèmes était les "turbolifts", le circuit de ventilation tombant en panne avec à son bord le Capitaine Picard et le Lieutenant Commander Data, cependant aucun accident ne fut enregistré. (TNG: "Cost of Living")
En 2368 une nouvelle fois, une collection de filaments quantiques entre en collision avec "l'Enterprise-D", désactivant beaucoup de systèmes, incluant les systèmes de survie, les moteurs, et le contrôle d'ordinateur. A ce moment, Picard et quelques enfants étaient dans un "turbolift", Picard décida qu'ils devaient grimper via l'échelle de secours compte tenu de la relative stabilité du "turbolift". (TNG: "Disaster")
En 2372, le groupe terroriste Cardassien True Way sabota un des neuf "turbolifts" de la station dans le but d'assassiner le premier ministre Bajoran Shakaar Edon. (DS9: "Crossfire")